Ce
matin, plus de 6h30 d’autobus sur la cordillère des Andes vers Puno, le lac
Titicaca. Les paysages changent et ils sont magnifiques ! Mais je dois vous
avouer une chose, la vie ici ce n’est pas facile, vraiment pas facile. Pensez
au bonheur que vous avez, d’avoir l’eau courante et potable, un vrai toit ou tout simplement à votre voiture, cellulaire et votre travail pour subvenir à
vos besoins. Ici, la majorité n’a même pas 1% de ce que vous possédez. Il y a
des journées comme ça, tu es fatiguée, pas en super forme et tu trouves ça un
peu triste de regarder dehors. Voici les plus beaux paysages.
La ville de Puno est à la fois magnifique et très pauvre. Construite à flanc de montagne, situé à plus de 3 800m d’altitude, la vue de ma chambre et du toit de l’hôtel est surprenante. Je me déplace très tranquillement, le manque d’oxygène est évident. L’hôtel m’offre de l’oxygène pour ce soir. Les chambres sont équipées pour donner de l’oxygène avec l’aide de masque comme dans les hôpitaux. Je décide d’aller prendre une marche et visiter la vieille de Puno. J’espère me faire une grande réserve de globules rouges pour me sentir mieux. Ici, monter les 6 étages de l’hôtel car l’ascenseur était en panne à mon retour, ça me donne l’effet d’avoir été sur le tapis roulant à 10 km/h durant 25 min. C’est pour vous dire l’essoufflement… C’est grave ! La marche m’a fait du bien et je prends mon premier bain au Pérou pour relaxer et me reposer pour demain. Voici la ville de Puno et la vue sur le lac Titicaca.
Visiter des pays peut avoir ça part de risque, surtout en ce qui concerne la nourriture, l’eau, la cuisson et la salubrité. Donc depuis plus d’une semaine je suis pas en super forme mais tout de même assez pour être fonctionnelle. Le mal des montagnes est de plus en plus fort, malgré les médicaments acheté à la clinique voyage avant mon départ de Montréal. Ce matin en me réveillant… en fait... je n’ai pas vraiment dormi… je décide de me présenter dans le lobby à l’heure prévue et de discuter avec mon guide de mon problème de santé, il est hors de question d’aller en excursion dans cet état. On convient qu’il serait mieux pour moi de me reposer et d’aller sur les îles Uros en fin d’aprèm. Donc, je remonte à ma chambre avec mon 2 litres d’eau et je me recouche. Après ma longue et réparatrice sieste, je vais manger une bonne soupe et me promener dans les rues et magasiner des articles en laine d’alpaga en attendant mon heure pour aller sur les îles Flottantes Uros.
Sur
le bateau vers les îles flottantes Uros, je me fais des copains colombiens et je rencontre
Dylan, un surfeur australien. Je me fais aussi un petit copain sur la première
île flottante, Juan, qui me suit partout, me prend par la main, s’assoit sur
moi et me chante des chansons. C’est étonnant de voir la gentillesse de ces
gens. Ils construisent tout avec de la paille, leur bateau et leur îles !! Je
n’entrerais pas dans les détails techniques de la chose, mais c’est
merveilleux. Nous pouvons prendre leur bateau de paille avec tête de dragon
pour traverser sur une autre île pour 5 sols, il n’y a que moi et un Brésilien
qui prend place sur ce bateau et nous avons la chance de se faire chanter une
chanson par les femmes avant de quitter leur île et mon petit amoureux et son
frère montent avec nous sur le toit pour nous chanter des chansons tout au long
du trajet... en espagnol, en japonais, en anglais et en français… Ils chantent « Alouette,
gentil Alouette ». J’ai adoré mon après-midi avec mes nouveaux amis que je
croiserais probablement à Cuzco et mon petit amour Juan !
Demain,
départ vers Cuzco !!
Pour voir mes autres articles sur le Pérou :
1. Lima
2. Pisco
4. Arequipa
5. Nasca
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Geneviève Blais
Pigiste au département artistique en cinéma et télévision, j'adore mon travail car entre deux contrats j'ai la chance de partir. Je préfère voyager en solo, toujours à la recherche de nouvelles destinations et de vagues à surfer. Je suis une grande amoureuse du surf, du "Aloha life" et d'Hawaii.