1.  Parce que c’est dépaysant.

N’est-ce pas la raison première de voyager ? Laisse tomber les voyages typiques de touristes, laisse-toi charmer par le tchèque, ou le slovaque. Commander au restaurant, demander des indications, tout devient un défi, un si beau défi. Deviner les noms plutôt que de les lire. Se fier sur une image plutôt qu’un mot. La mentalité n’est pas la même non plus, là il faut être préparé mentalement, parce que ce ne sont pas les gens les plus chaleureux que j’ai jamais rencontrés. Mais on pourrait dire la même chose des parisien, alors qu’avec les tchèques au moins on peut dire que c’est qu’on ne parle pas la même langue. Alors c’est comme d’être en Europe de l’ouest, mais en mieux !

 



2. Parce qu’on a l’impression d’être riche même quand on ne l’est pas.

Je donne un exemple. Un dollar canadien vaut environ 250 forints. En Hongrie prendre le métro coûte environ 0,80$ CAD.  Tu auras l’impression d’être plein au as. Un repas de roi pour 1200 forints (5,50$ CAD).  C’est la même chose pour le logement, la location de vélo, le transport. Il y a une attrape avec ça, tout est tellement à petit prix qu’il est risqué de trop acheter, des fois pour rien. Mon conseil, n’amène pas ton côté dépensier avec toi ;) achète avec ton jugement, tu n’as pas besoin de tout ce que tu vois, mais profite en quand même.

 


3. Parce que c’est là que ce se trouvent les deux capitales les plus rapprochées au monde.

Vienne (Autriche) et Bratislava (Slovaquie) sont séparées par à peine 80 kilomètres. Une belle journée à vélo le long du Danube, quoi de mieux ! Commencer la journée avec une pâtisserie viennoise et terminer avec de la goulasch hongroise au souper.  Ou l’inverse, commencer par un morceau de pain avec des saucisses et terminer avec des Weiner Schnitzel. Pouvoir se dire qu’on a fait le trajet entre deux capitales sans l’aide de véhicule à moteur, c’est une belle fierté (pas besoin de dire que ce n’était même pas difficile !)

 



Le trdelník


4. Parce que la nourriture est incroyablement bonne.

Apfelstrudel, goulasch, Wiener Schnitzel, Kaisenschmannen, trdelník : autant de noms imprononçables que de délices. Chaque pays, non, chaque région à sa spécialité, et il y en a pour tous les goûts. Ce sont des plats relativement proches des nôtres, peut-être la température froide d’hiver qui fait ça. La plupart des plats sont servis chauds, que ce soit un repas principal ou un dessert. Il y a toujours le défi de la langue, on ne sait pas toujours ce qu’on commande, mais si on n’est pas trop difficile on n’est jamais déçu ! Impossible de s’arrêter, parce que le plus beau dans tout ça, c’est que ça ne coûte absolument rien. Avec le taux de change c’est presque donné ! Alors gâte toi, mange-en en masse des vrais strudels aux pommes d’Autriche, des Bramborák de la République Tchèque.

 


Marché de Noël à Vienne


5. Parce que les marchés de Noël sont gigantesques.

 Cette belle tradition venue d’Allemagne s’est propagée rapidement dans les pays de l’est, tellement bien qu’on dirait que ça vient de chez eux. Il peut y en avoir même plusieurs par ville. À Prague, c’est pratiquement la ville toute entière qui est prise d’assaut par les petites cabanes qui vendent de tout, de la poterie au Trdelník (desquels il faut te méfier, impossible d’en manger un seul, une fois qu’on a goûté on ne peut plus s’arrêter !). Oui, c’est très touristique, mais oh combien plaisant. La semaine de noël, il ne faut pas être agoraphobe pour aller au marché de noël de Rathausplatz à Vienne. Il y a de belles trouvailles à faire, mais il faut être patient, et surtout bien surveiller ses effets personnels.

 



Les abords du Danube à Budapest


6. Parce que l’histoire est bien présente.

 La Seconde Guerre Mondiale a commencé à Gda?sk (Pologne).  Des balles de fusils sont encore visibles sur les murs du centre historique de Budapest. L’Europe de l’est semble avoir figé dans le temps. Ses vestiges des anciennes grandes époques, ses cicatrices de guerres, tout est encore visible, et pas seulement visible, mais au premier plan. On est submergés par les conséquences de la vanité humaine. À Budapest, on sent que la ville a eu son heure de gloire, mais que tout est resté figé au début du XXième siècle. Dans tout l’Europe de l’est on peut aussi trouver des commémorations de l’holocauste de la seconde Guerre Mondiale.

 



Le lac Vert en Autriche (photo: Herzi Pinki)


7. Parce que les paysages sont surprenants.

Qui aurait cru que la Pologne recèle de montagnes époustouflantes, et de plages magnifiques ? Et oui, si tu n’es pas convaincu, cherche sur Google images, et tu seras très rapidement convaincu. L’Autriche vaut aussi son pesant d’or ; un parc qui devient submergé au printemps, où l’on peut faire de la plongée dans une eau limpide ? MA-GNI-FIQUE. Même la Slovaquie, malgré la petite taille de son pays, a des beautés cachées !

 



Prague


8. Parce que l’art est partout, même dans les rues.

J’ai été étonnée par le nombre d’œuvres d’art public qu’il y a en Europe de l’est. Des bébés géants qui envahissent la ville à Prague, ou au mineur qui sort de la bouche d’égout à Bratislava. Si tu aimes l’art, mais que tu ne peux pas te permettre de visiter tous les musées que tu rencontres sur ton chemin, et bien tu seras servi tout de même. Certaines œuvres sont tout récentes, comme d’autres plus anciennes. Il y en a aussi pour tous les styles, de la pièce revendicatrice, à l’œuvre mémorial. Il y a beaucoup de manifestations d’art liées aux guerres mondiales, comme ce fut des pays durement touchés. Ce sont des pièces émouvantes qui méritent à elles seules le déplacement.

 




9. Parce que c’est la qu’il y a le château de Sissi.

Schloss Schönbrunn, le magnifique château de l’impératrice Sissi. Oui je sais, ça fait rêve de petite fille, mais les gars qui voyageaient avec nous on bien aimé aussi ! C’est gigantesque, c’est époustouflant, c’est surréaliste. Des jardins qui n’en finissent plus, un belvédère qui donne une vue de fou sur Vienne, un château jaune dans une ville grise. Ça en vaut clairement le détour !

 




10. Parce que c’est tout simplement magnifique.

Prague avec ses milles couleurs pastel, Budapest avec son Chain Bridge et son parlement, Vienne avec son « anneau », Bratislava avec son château. Ce bout du monde ne cessera de te surprendre par sa beauté, sa richesse non pas monétaire, mais architecturale, artistique. Dans le cas de magnifique, si tu aimes l’architecture tu seras servis. La « dancing house » de Frank Gehry n’en est qu’une infime partie. Tout ce que j’ai à dire, c’est que ça vaut vraiment le détour !

Voyageuse dans l'âme, Ariane ne rêve que d'explorer le monde entier, de découvrir tout ce qu'il a offrir, et de vous raconter ses trouvailles. La photographie, l'écriture, le voyage: ses trois passions qui s'unissent ici!