Regroupant plus de 17 000 îles et 500 volcans, des fonds marins colorés et des rizières étagées, des vagues puissantes et de majestueux temples, l’Indonésie a beaucoup à offrir. Voici 20 choses à savoir avant de s’envoler vers le plus grand archipel du monde.


1. Un visa touristique est obligatoire.

Certains touristes, dont les Canadiens, doivent payer un visa touristique à leur arrivée à l’aéroport. Calculez environ 300 000 roupies indonésiennes (28$). Notez que les aéroports chargent parfois une taxe de quelques dollars à l’arrivée et au départ.


2. Le trafic est infernal à Jakarta

Avec ses 10 millions d’habitants, Jakarta est l’une des villes les plus congestionnées au monde! Le transport en commun y est peu développé, l’aménagement des grandes artères drôlement imaginé et la signalisation routière à peu près inexistante. Pour tout vous dire, le klaxon semble régner en roi et maître sur le code de la route. Certains Indonésiens s’improvisent même agent de circulation sur le coin des rues, ouvrant la voie aux automobilistes en échange d’un peu de monnaie. Bref, la rue ressemble à un zoo et il n’est pas rare de voir des familles de 5 personnes chevaucher un minuscule scooter. Restez au centre de la ville pour l’éviter. Quant aux trottoirs…euh… quels trottoirs?



Photo: Gunawan Kartapranata

3. On y mange pour quelques dollars!

Que ce soit dans les petits stands en bordure de route ou dans les warungs (petits restaurants familiaux), on mange très bien pour quelques dollars. Assurez-vous que tout soit bien cuit afin d’éviter les mauvaises surprises.


4. Les plats contiennent beaucoup (trop) de glutamate monosodique.

Les Indonésiens assaisonnent leurs plats à grands coups de glutamate monosodique. Cet exhausteur de goût, qui se vend au kilo tant il est populaire, causerait le « syndrome du restaurant chinois ». Il a tellement mauvaise presse que certains établissements s’affichent « sans GMS ». Parfait pour profiter des délices indonésiens sans souffrir du Bali belly!


5. Difficile de trouver de quoi concocter un repas à l’épicerie du coin.

Si vous ne souhaitez pas manger au restaurant ou dans un petit boui-boui pour la raison susmentionnée, sachez qu’il peut être difficile pour le touriste à pied de trouver une épicerie, qui relève plus souvent du dépanneur que du supermarché. Vous y dénicherez, au mieux, des ramens et des crackers aux crevettes pour composer votre repas. Prévoyez-donc quelques barres tendres!


6. On mange du riz frit pour le petit-déjeuner.

N’en déplaise à votre estomac, c’est le Nasi Goreng (riz frit indonésien) qui a la cote le matin. Mais n’ayez crainte, on propose tout de même des choix plus occidentaux pour les voyageurs ayant du mal à s’y faire!


7. Vous pouvez être poursuivis par des paparazzis si vous êtes blanc.

Dans les petits villages, il arrive que les enfants n’aient jamais vu de personnes à la peau blanche en chair et en os. Ne soyez donc pas surpris qu’ils vous pointent du doigt en criant joyeusement « Bule! Bule! » (bule signifie caucasien en Bahasa). Dans les endroits reculés, on prendra plus de photos de vous que si vous étiez sur le tapis rouge du Festival de Cannes.


8. Les taxis n’ont bien souvent pas de compteurs.

Comme partout ailleurs, certains chauffeurs de taxi profitent de la naïveté des touristes pour faire grimper leurs prix. Pour ne pas vous faire prendre, choisissez un taxi avec un compteur et des tarifs affichés en évidence, comme ceux de la compagnie Blue Birds Group. Leurs voitures bleues sont facilement repérables.  


9. Le vin est cher!

La majorité des Indonésiens étant musulmans, le vin se fait un peu rare, mais surtout cher, en Indonésie. On en trouve davantage à Bali, où se trouve Hatten Wines, le plus grand producteur de vin du pays. Histoire d’économiser, vous pouvez troquer le raisin par du houblon en optant pour une bière indonésienne comme la Bintang, qui se détaille à environ 1.50$ la bouteille.


10. Le café indonésien est récolté dans les excréments.

Pas tous les types de café, mais c’est le cas du Kopi Luwak, le café le plus rare (et le plus cher!) du monde. Les grains sont récoltés dans les excréments d’une civette, petit animal dont l’estomac confère au café des arômes de caramel. 


11. Il faut magasiner le prix de vos activités.

Si vous souhaitez participer à une excursion ou acheter un billet de bateau ou d’autobus, ça vaut la peine de faire le tour des agences de voyage. Dans les hôtels, on charge parfois le double! 


12. Les vols internes ont souvent du retard.

Ne soyez pas trop pressés, vous finirez par arriver… avec une petite heure de retard! Faites aussi attention aux frais cachés au moment de l’achat de votre billet d’avion (assurances, frais de bagages, frais de choix de siège, etc.). Un clic au mauvais endroit et vous pourrez vous retrouver en plein vol avec un repas de bœuf Rendang que vous ne vous souvenez pas avoir commandé!


13. La carte de crédit n’est pas souvent la bienvenue.

Si la majorité des commerces ont un terminal pour les cartes de crédits, les employés vous diront presque systématiquement qu’il est défectueux. Si vous n’avez pas d’autre mode de paiement, vous n’avez qu’à insister un peu (beaucoup), et –magie!- le terminal sera réparé!


14. On peut s’offrir les services d’un chauffeur privé pour un prix ridicule!

On trouve des chauffeurs de taxi à chaque coin de rue, qui sont prêt à vous amener à peu près n’importe où si vous y mettez le prix. Négociez! Pour une cinquantaine de dollars, dépendamment de la ville où vous êtes, vous pouvez avoir votre taxi privé pour la journée. Même chose du côté maritime : plutôt que de vous entasser avec 50 autres touristes dans un petit glass boat, nolisez-le pour quelques heures avec des amis!


15. Il faut faire attention où on met les pieds à Bali!

À Bali, les hindouistes font quotidiennement des offrandes. Celles qui sont destinées aux Dieux sont placées en hauteur, alors que celles offertes aux démons sont déposées sur le sol devant les maisons et les commerces. Il faut éviter de marcher sur ces petits paniers de bambous remplis de fleurs, riz, et bâtonnets d’encens afin de ne pas en éteindre la fumée, qui permettrait d’acheminer les offrandes aux esprits. Et accessoirement, vous brûler les pieds!


16. L’eau du robinet n’est pas potable.

De grâce, ne la buvez pas! Même les Indonésiens la font bouillir.


17. N’allez pas voir Ketut Liyer à Ubud.

Vous êtes fan du livre Eat, Pray, Love et vous allez à Ubud pour rencontrer le fameux medecin man d’Elizabeth Gilbert? Deux mots : attrape-touristes. Économisez votre temps (et 25$!), et courrez profiter des autres merveilles que cette magnifique ville a à offrir.


Photo: Collin Parker

18. On peut se faire masser pour trois fois rien.

Parce que 7$ pour un massage balinais d’une heure, ce n’est pas très cher payé, et ça délie parfaitement un dos tendu par 24 heures d’avion.


19. Il faut se méfier des singes, aussi mignons soient-ils.

Dans les temples ou les forêts, les petits macaques semblent avoir un penchant pour la cleptomanie. Soyez vigilants afin de ne pas vous faire chaparder vos lunettes fumées, votre couvre-chef ou même votre téléphone cellulaire!


20. Une lampe de poche peut être utile.

La lumière de votre cellulaire peut faire l’affaire. En soirée, les trottoirs (lorsqu’il y en a!) sont parfois mal éclairés et l’on y trouve souvent des trous assez profonds. Ça peut aussi être utile sur de petites îles, comme les Gillies, où les pannes d’électricité sont courantes. 

Journaliste et rédactrice, Marjolaine a surfé avec les Marocains et couchsurfé chez les Stambouliotes, bu l’expresso avec les Italiens et le thé chez les Anglais, déroulé son sac de couchage sur les plages grecques et dans un abri nucléaire allemand, chevauché un dromadaire en Tunisie et un scooter en Croatie, fait un daytrip en Finlande et un roadtrip aux États-Unis, exploré les ruines Maya et les rizières d’Indonésie… Elle a mis le pied sur trois continents, visité plus d’une vingtaine de pays, noué des amitiés un peu partout sur la planète, et angoisse de ne pas avoir assez d’une vie pour tout voir. Twitter : @MarjoArcand