Il est parfois difficile de démêler tout ce que les sites Internet nous racontent sur le Machu Picchu. Faut-il réserver des mois à l’avance? Y a-t-il uniquement le train qui s’y rend? Est-ce possible de s’y rendre sans se ruiner? Ce sont toutes les questions que je me suis posées avant de partir auxquelles je n’ai pu répondre qu’avant de l’avoir tenté. Les réponses sont, oui il est recommandé de réserver à l’avance, mais ce n’est pas obligatoire. Il n’y a pas uniquement le train qui s’y rend et le voyage au Machu Picchu est cher en soi, mais il y a moyen de ne pas se ruiner. Je vous présente donc un parcours cheap en 4 étapes vers les ruines incas les plus reconnues du Pérou.

 

Je ne surprendrai personne en disant que le chemin en train est surement le choix le plus confortable et le plus rapide, mais cela peut vous coûter une petite fortune. Si comme moi, vous appréciez les voyages économiques, il est possible pour vous de faire le trajet en collectivos. Ces petites fourgonnettes à douze places sont les véhicules les plus empruntés au Pérou par les locaux pour voyager de ville en ville. Le trajet de Cusco à Hydroelectrica (« village » sans occupant appelé ainsi pour sa fonction hydroélectrique) est d’environ sept heures. Oui je sais, c’est quand même long. C’est pourquoi je vous propose de visiter la vallée sacrée petit à petit et honnêtement vous serez tout à fait ravi des paysages, des ruines incas et de l’histoire de ces villages. Entre les villes, prenez aussi les collectivos au coût d’un à trois soles, pas plus. Vous pourrez passer par Pisac (comprends des ruines et le plus grand marché de la vallée), Urubamba (incluant Moray et Salinas), Ollantaytambo (ruines). Si vous désirez toutefois faire le chemin d’un trait cela devrait vous coûter pas plus de 50 soles. Et je préfère le répéter, 50 soles MAXIMUM. Le trajet à travers les villes se fait très bien, toutefois la route entre Ollantaytambo et Hydroelectrica est plus ardue, mais magnifique. Des Gravols pourraient être utiles pour les cœurs plus sensibles.

Une fois rendu dans cette place un peu perdue, vous avez le choix de prendre le train ou d’opter pour la marche jusqu’à Aguas Calientes le long des rails du train. Je vous avertis le train est une option chère pour les touristes. Cette petite marche dure environ 2h30 et est très facile. Il suffit de suivre la voie ferrée. Et c’est tout à fait gratuit!

 

Oui je sais, moi aussi ça m’a vraiment stressée de le faire. Si vous connaissez la date exacte de votre arrivée aux ruines et que vous êtes un peu serré dans votre itinéraire, alors il est peut-être judicieux d’acheter votre billet en ligne à l’avance pour avoir la tête reposée (http://billetmachupicchu.com/). Si vous voulez économiser davantage, levez-vous au petit matin et allez faire la file au Centro Cultural Machu Picchu pour acheter des billets à prix réduit pour la journée même. Certains locaux et réceptionnistes d’hôtel garantissent un nombre fixe de billets tous les matins disponibles au Centro Cultural. Si vous êtes étudiants, la carte ISIC offre des rabais considérables d’environ 30$ US (sur le site aussi). Attention, cette promotion exclue certaines journées, planifiez en fonction pour économiser.

 

Pour cette étape, vous avez deux choix : l’autobus ou la marche. Vous pouvez faire la montée et arrivée pour le lever du soleil, ce qui offre une vue splendide sur les ruines. Si vous choisissez de prendre l’autobus, pensez à les acheter la veille pour ne pas faire l’interminable file le matin. Ce que je vous conseille si vous n’êtes pas trop athlétique est de faire la montée en autobus et la descente à pied. La file du retour est parfois plus de 45 minutes d’attente et la descente d’environ 1h15 avec un bon pas. Alors cela peut vous permettre de partir au moment de votre choix.

 

Alors voilà comment économiser au maximum pour aller au Machu Picchu. Vous pouvez prévoir 110$ canadiens pour un adulte et 70$ canadiens pour un(e) étudiant(e) si vous choisissez le parcours économique. À vous le Machu Picchu!

Jasmine Missud

Je voyage pour explorer le monde, ressentir et vivre, mais surtout pour me découvrir. Je voyage dès que j'en ai l'occasion et lorsque je ne voyage pas, je rêve de la prochaine aventure. Ma philosophie : chaque recoin de ce monde mérite d'être contemplé, goûté et parcouru.