Haïti est habité par plus de 10 millions de personnes.
10 millions de personnes sur un territoire plus petit encore que la région de l’Outaouais.

Malgré la petitesse de son territoire, les paysages (géographiques) haïtiens n’ont rien à envier à aucun autre pays. Ses côtes et ses plages sont à faire rêver n’importe lequel des «Snowbirds». Son territoire recouvert de montagnes et, en son centre, couronné d’un magnifique plateau où l’agriculture y est pratiqué par bon nombre d’Haïtiens ne sont là qu’un aperçu de ce que la géographie haïtienne, hors des milieux urbains, peut vous offrir.

Suite à mon expérience de trois mois dans ce pays par l’intermédiaire des stages QSF (Québec Sans Frontière), j’ai eu une chance en or de sortir des sentiers battus et de vivre l’une des réalités haïtiennes qui est très peu connue, la vie en milieu rurale et agricole.

Cette réalité qui est celle de plus de 55% de la population haïtienne, je vais vous la montrer de l’intérieur. Merci à Développement et Paix, organisme qui a créé le lien essentiel à la venue de stagiaires dans les communautés locales du Plateau central haïtien. Lien qui, non seulement m’a permis de d’exceptionnelles connaissances, mais également de découvrir une facette cachée de ce pays qui mériterait que l’on s’y attarde un peu plus.

Je vous présente la campagne haïtienne, avec sa pauvreté certes, mais également et surtout, des gens débrouillards, fiers de leurs travails d’agriculteurs et des magnifiques paysages que l’on y retrouve.




En survolant Haïti ou simplement en conduisant au travers du pays, on comprend vite pourquoi les premiers habitants de cette île lui donnèrent le nom de Ayiti, ce qui siginifie «Terre de hautes montagnes».




Rare endroit sur l’île où la végétation est abondante. À peine 5% de l’île est recouverte de forêt, le reste ayant été coupé afin de créer du charbon de bois, source d’énergie la plus utilisée en Haïti.




Aperçu du Plateau central Haïtien où la végétation et les arbres se font plus rares.






Malgré la pauvreté de la population paysanne, cette dernière ne se gêne pas pour décorer leur maison à leur image. En se promenant dans la campagne haïtienne, il est possible d’y voir des «petites perles de couleurs»  littéralement apparaître dans le paysage, ici et là, sous nos yeux.






La majorité des paysans que j’ai rencontrés étaient très fiers de leur travail d’agriculteur. Depuis qu’il a quitté Port-au-Prince suite au tremblement de terre de 2010, cet homme m’avoua fièrement que sa vie avait maintenant un sens depuis qu’il travaille la terre, sens qu’il n’avait jamais réussi à trouver dans les villes.







Hommes, femmes et enfants, tous mettent la main à la pâte lorsque vient le temps de travailler au champ.





La nécessité pour toute la famille de travailler la terre crée certains problèmes d’ordre social dans les régions rurales haïtiennes. Toute la main d’œuvre familiale étant nécessaire pour cultiver la terre, il n’est pas rare que des enfants quittent les bancs d’école pour aller travailler dans les champs aussitôt le primaire terminé.






Dans le cas échéant, c’est à «l’école de la vie» que la jeunesse haïtienne, soit l’avenir d’Haïti, prend forme.



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Photojournaliste, photoreporter, photographe de voyage, photographe d'évènements culturels et sportifs.