L’Europe, c’est souvent Paris, Londres, Rome, Venise, mais c’est aussi Montpellier, Pérouse, Gênes, Naples et tellement d’autres. Je ne veux rien enlever aux grandes villes, aux capitales européennes riches en culture. Ces villes qui ont été le berceau de révolutions, de grands drames et d’innovations restent des incontournables. Le hic est qu’elles sont aussi riches en touristes, donc, prix gonflés, places bondées, on y perd la spontanéité du moment, il faut tout prévoir. Laissez-moi vous parler de quelques endroits moins connus, qui se révèlent d’un charme incroyable. De villes dont on a peut-être entendu le nom, ou pas. Des villes qui méritent d’y mettre les pieds.

Perugia est une ville universitaire de renom, des étudiants de partout en Europe viennent autant pour faire leurs études, que tout simplement pour apprendre l’italien. C’est étrange, car même si elle n’est inconnue que de nous, nord-américains, elle n’est pas bondée de touristes ; donc, pas de file dans les musées ou attractions, seulement au comptoir à Gelato. Le sentiment qui se dégage de la ville est indescriptible, une liberté instantanée, peut-être dû à cette ambiance universitaire et sûrement à son altitude et sa vue 360 degrés sur l’Ombrie, sa magnifique région. Parlons de l’odeur aussi. Mélange de terre et de pierres chauffées par le soleil, des herbes cuisant au soleil, des oliviers et autres arbres odorants. Sensation extrêmement difficile à décrire, mais impossible à oublier, même après trois ans j’ai encore clairement l’odeur qui me revient. Cette odeur s’apparie aux autres sens avec les couleurs, la chaleur, le langage coloré, les marchés publics, le Gelato, la vue.

De prime abord, elle ne semble pas aussi glorieuse que Perugia. C’est compact, industriel, embourbé et sombre ; même à midi. Les rues sont malpropres, il y a beaucoup d’immigrants qui vendent des babioles. Si on ouvre les yeux, si on prend le temps, on voit tout. On voit toutes les statues de saints aux coins des vicoli, ces ruelles du centre historique. On voit les petites fruiteries, poissonneries, charcuteries. On voit tous les volets verts, les moulures, les typiques cordes à linge: tout ce qui fait de l’Italie ce qu’elle est. Se perdre dans les vicoli (parce que ça arrive même après huit mois) c’est en fait se retrouver, c’est découvrir le cœur de la culture italienne, le cœur de leur réalité.

Le Porto Antico, le port antique, n’est pas à sous-estimer. Il est en fait la figure de proue de cette ville qui compte depuis longtemps sur le commerce maritime. Bien entendu, un bien plus grand port marchand a vu le jour à la limite de la ville, laissant le Porto Antico aux touristes. En son cœur on y trouve "Il Bigo de Renzo Piano", structure rappelant les anciennes grues de chargement qui se trouvaient sur les bateaux à une autre époque. Tout autour s’élancent des quais sur lesquels on peut marcher, certains avec des commerces et restaurants, et même l’Aquarium de Gênes.


Naples, c'est aussi son système “indépendant” du Code de la route. Les citoyens semblent avoir décidé d'un commun accord que les règles usuelles ne leur convenaient pas. Les voitures et scooters roulent dans tous les sens, même si c'est un sens unique, ça roule vite dans les ruelles, ça klaxonne aux deux minutes “bip-bip”! Les gens qui utilisent les scooters ne mettent pas de casque, ils parlent au téléphone, ils peuvent même faire monter toute la famille, avec le chien, sur leur machine! Par contre, les piétons sont prioritaires, tout le monde ralentit pour les laisser passer, mais fais vite en traversant parce qu'ils n'aiment pas arrêter!

C'est difficile de comprendre avec cette description incohérente comment on peut tomber en amour avec la ville, c'est un sentiment plus profond, la liberté qui y règne. Même si les bâtiments semblent sortir d'une guerre suivie d'un abandon prolongé, ils sont magnifiques. Les rues du centre historiques sont menues, traversées de cordes à linge, et les chats courent partout dans la ville.
Tout cela n'aurait pas de sens sans l'argument profond. Cette chose pour laquelle les gens attendent des heures dans la rue, formant un tas d’attente sur les trottoirs. Cette chose qui donne l'eau à la bouche, et aussi un mal de ventre parce qu'il est impossible de s'arrêter : « la pizza napolitaine ». Je ne m'attendais vraiment pas à quelque chose d'aussi bon! Avec sa croûte mince et élastique, ses tomates juteuses et goûteuses, le fromage mozzarella "di buffala", le tout parsemé de quelques feuilles de basilic frais; meilleure chose sur la planète Terre que ce combo incroyablement délicieux. La pizza arrive, fumante, gigantesque, et même si le ventre crie qu'il n'y a plus de place, il faut la terminer, ce serait une honte d'envoyer un tel délice aux rebuts. Les Napolitains ont même poussé l'audace un peu plus loin, on ferme la pizza avec une seconde pâte sur le dessus, et on la jette dans l'huile, pour donner “una pizza fritta”! Le plat le plus gras à vie, mais impossible de s’en passer!
Quittons l’Italie pour quelques autres coups de cœur européens, parce qu’après tout, il n’y a pas que ce pays qui mérite d’être exploré !

J'y allais à la base pour une chose en particulier, le Cavern Club: endroit mythique où les Beatles ont rencontré leur manager Brian Epstein et où ils ont joué entre autres 292 fois en un an. Heureusement celui-ci y était encore, intact à 75%, vraiment un rêve d'écouter des chansonniers dans ces voûtes d'anciens entrepôts, de se dire “Les Beatles ont vraiment joué ici des centaines de fois, c'est ici que toute leur histoire a pris forme”. Un rêve de fan invétéré, voilà ce que j'ai réalisé.

Si on sort et qu’on part à la découverte des quartiers environnants, c’est là que réapparait l’authenticité historique de cette ville. On retrouve les maisons de ville en pierre, avec un réseau de cours arrière et de ruelles. Peut-être avec chance un chat se glissera entre deux barrières, pour se déhancher de façon nonchalante.

Une ville très riche, architecturalement parlant, avec le port Marianne et toutes ses nouvelles constructions, dont l'hôtel de ville de Jean Nouvel. Pour ceux qui s’intéressent à l’architecture, c’est une ville à inclure dans son itinéraire. Je mentionne les exploits récents, mais il ne faut pas oublier le système d’aqueduc romain qui traverse une partie de la ville, tout aussi impressionnant, sinon plus que les constructions récentes.

Pour couronner le tout, il fait toujours beau. Je n’exagère pas, il fait TOUJOURS soleil, en hiver le temps est clément, mais en été la température grimpe rapidement. Si vous décidez de voyager en Europe dans la saison morte pour éviter les touristes, que vous êtes prêts à la grisaille de l’Europe en hiver, malgré que le beau temps vous manquera, et bien allez vous réconforter quelque temps sous le soleil de Montpellier, rechargez-y vos batteries.

Il faut aussi absolument mentionner leur fête locale de la ducasse de Mons, communément appelé Doudou. C’est une fête basée sur des traditions ancestrales, et ça vaut le détour. Si vous êtes en Europe au début juin, allez voir le dragon, et tout le reste.
L’Europe, c’est Paris, Londres, Rome, mais aussi Pérouse, Gênes, Naples, Liverpool, Montpellier, Mons et tellement d’autres villes. Ça vaut la peine de s’aventurer dans les plus petites villes où moins touriste mettent les pieds, des villes beaucoup plus petites que celles dont j’ai parlé. Ces dernières ne sont qu’un début, une simple ouverture, quelques villes que j’ai visitées et qui m’ont marquée. Entendons-nous, chaque ville à son charme et son potentiel, toutes peuvent créer des souvenirs mémorables, il suffit d’ouvrir les yeux, de sortir des sentiers les plus battus.
Pérouse
Perugia en italien. La première ville que j’ai vue en Europe. Elle a mis la barre haute pour le reste du vieux continent. Débarquer en Europe pour dix mois, c’est déjà incroyable, mais débuter ce périple à Perugia, c’est magique. J’imaginais l’Italie comme une multitude de petits villages à flanc de montagne, avec des bâtiments colorés, des rues étroites et sinueuses, des Fiat 500 partout, des champs d’oliviers, des vignobles, des ruines romaines. Je n’ai pas été déçue, Perugia c’est tout ça. On doit y ajouter des ruines étrusques et en plus des fiats, des scooters partout. Une grande place où de jour on peut admirer des vestiges d’époques anciennes et de soir on peut prendre un verre (ou deux) sur les marches de la cathédrale et rencontrer des gens de partout.
Perugia est une ville universitaire de renom, des étudiants de partout en Europe viennent autant pour faire leurs études, que tout simplement pour apprendre l’italien. C’est étrange, car même si elle n’est inconnue que de nous, nord-américains, elle n’est pas bondée de touristes ; donc, pas de file dans les musées ou attractions, seulement au comptoir à Gelato. Le sentiment qui se dégage de la ville est indescriptible, une liberté instantanée, peut-être dû à cette ambiance universitaire et sûrement à son altitude et sa vue 360 degrés sur l’Ombrie, sa magnifique région. Parlons de l’odeur aussi. Mélange de terre et de pierres chauffées par le soleil, des herbes cuisant au soleil, des oliviers et autres arbres odorants. Sensation extrêmement difficile à décrire, mais impossible à oublier, même après trois ans j’ai encore clairement l’odeur qui me revient. Cette odeur s’apparie aux autres sens avec les couleurs, la chaleur, le langage coloré, les marchés publics, le Gelato, la vue.

Gênes
Genova en italien, ma ville d’accueil pour dix mois. C’est une ville que l’on gagne à découvrir. Très importante historiquement grâce à son port, l’un des plus importants d’Europe depuis des siècles. Pendant une très longue période, les rois et nobles de partout en Europe venaient s’y construire des villas, car c’était LA ville du commerce, la ville du futur. De là sont nées les Strade Nuove, les nouvelles routes, qui encore aujourd’hui présentent des façades riches, avec des palais maintenant ouverts au public.De prime abord, elle ne semble pas aussi glorieuse que Perugia. C’est compact, industriel, embourbé et sombre ; même à midi. Les rues sont malpropres, il y a beaucoup d’immigrants qui vendent des babioles. Si on ouvre les yeux, si on prend le temps, on voit tout. On voit toutes les statues de saints aux coins des vicoli, ces ruelles du centre historique. On voit les petites fruiteries, poissonneries, charcuteries. On voit tous les volets verts, les moulures, les typiques cordes à linge: tout ce qui fait de l’Italie ce qu’elle est. Se perdre dans les vicoli (parce que ça arrive même après huit mois) c’est en fait se retrouver, c’est découvrir le cœur de la culture italienne, le cœur de leur réalité.

Le Porto Antico, le port antique, n’est pas à sous-estimer. Il est en fait la figure de proue de cette ville qui compte depuis longtemps sur le commerce maritime. Bien entendu, un bien plus grand port marchand a vu le jour à la limite de la ville, laissant le Porto Antico aux touristes. En son cœur on y trouve "Il Bigo de Renzo Piano", structure rappelant les anciennes grues de chargement qui se trouvaient sur les bateaux à une autre époque. Tout autour s’élancent des quais sur lesquels on peut marcher, certains avec des commerces et restaurants, et même l’Aquarium de Gênes.

Naples
Napoli en italien. Merveilleuse Napoli. “Voir Naples, et mourir”. Expression napolitaine pour décrire l'immense beauté de leur ville. Ils n'ont pas tort. Il y a tellement de mauvais préjugés envers Naples; c'est dangereux, plein de voleurs, malpropre. Je ne me suis pas du tout sentie en danger, mais oui, la saleté est bien présente ! Suite à la crise des déchets, qui a débuté officiellement en 1993, les Napolitains n'arrivent pas à reprendre le dessus sur les déchets qui jonchent la ville. La collecte s’effectue la nuit, et à midi le lendemain les poubelles débordent déjà, des sacs sont déposés en tas un peu partout.
Naples, c'est aussi son système “indépendant” du Code de la route. Les citoyens semblent avoir décidé d'un commun accord que les règles usuelles ne leur convenaient pas. Les voitures et scooters roulent dans tous les sens, même si c'est un sens unique, ça roule vite dans les ruelles, ça klaxonne aux deux minutes “bip-bip”! Les gens qui utilisent les scooters ne mettent pas de casque, ils parlent au téléphone, ils peuvent même faire monter toute la famille, avec le chien, sur leur machine! Par contre, les piétons sont prioritaires, tout le monde ralentit pour les laisser passer, mais fais vite en traversant parce qu'ils n'aiment pas arrêter!

C'est difficile de comprendre avec cette description incohérente comment on peut tomber en amour avec la ville, c'est un sentiment plus profond, la liberté qui y règne. Même si les bâtiments semblent sortir d'une guerre suivie d'un abandon prolongé, ils sont magnifiques. Les rues du centre historiques sont menues, traversées de cordes à linge, et les chats courent partout dans la ville.
Tout cela n'aurait pas de sens sans l'argument profond. Cette chose pour laquelle les gens attendent des heures dans la rue, formant un tas d’attente sur les trottoirs. Cette chose qui donne l'eau à la bouche, et aussi un mal de ventre parce qu'il est impossible de s'arrêter : « la pizza napolitaine ». Je ne m'attendais vraiment pas à quelque chose d'aussi bon! Avec sa croûte mince et élastique, ses tomates juteuses et goûteuses, le fromage mozzarella "di buffala", le tout parsemé de quelques feuilles de basilic frais; meilleure chose sur la planète Terre que ce combo incroyablement délicieux. La pizza arrive, fumante, gigantesque, et même si le ventre crie qu'il n'y a plus de place, il faut la terminer, ce serait une honte d'envoyer un tel délice aux rebuts. Les Napolitains ont même poussé l'audace un peu plus loin, on ferme la pizza avec une seconde pâte sur le dessus, et on la jette dans l'huile, pour donner “una pizza fritta”! Le plat le plus gras à vie, mais impossible de s’en passer!
Quittons l’Italie pour quelques autres coups de cœur européens, parce qu’après tout, il n’y a pas que ce pays qui mérite d’être exploré !
Liverpool
Ville native des Beatles, le désir de visiter cette ville d’Angleterre remonte à il y a très longtemps, lorsque j’ai découvert le groupe légendaire. Malgré quelques petites parcelles, la ville que j'ai trouvée n'était pas du tout celle à laquelle je m'attendais; un centre-ville qui rappelle plus la Californie que l’Angleterre avec ses larges rues bordées de vitrines (ne manquent que les palmiers!), un front maritime transformé par les travaux opérés pour le titre de capitale européenne de la culture en 2008. Il faut s’attendre à une ville beaucoup plus moderne que ce que l’on pourrait penser. Heureusement il y a des tours organisés gratuits, guidés par de jeunes locaux qui expliquent des faits intéressants et impressionnants sur cette petite ville qui, au final, en a vu beaucoup.
J'y allais à la base pour une chose en particulier, le Cavern Club: endroit mythique où les Beatles ont rencontré leur manager Brian Epstein et où ils ont joué entre autres 292 fois en un an. Heureusement celui-ci y était encore, intact à 75%, vraiment un rêve d'écouter des chansonniers dans ces voûtes d'anciens entrepôts, de se dire “Les Beatles ont vraiment joué ici des centaines de fois, c'est ici que toute leur histoire a pris forme”. Un rêve de fan invétéré, voilà ce que j'ai réalisé.

Si on sort et qu’on part à la découverte des quartiers environnants, c’est là que réapparait l’authenticité historique de cette ville. On retrouve les maisons de ville en pierre, avec un réseau de cours arrière et de ruelles. Peut-être avec chance un chat se glissera entre deux barrières, pour se déhancher de façon nonchalante.
Montpellier
Première constatation, c'est beige! Tout est beige; les bâtiments, les rues. Paisible. Ça adoucit la vue. Même la place de la Comédie, avec toute son action de trams colorés, de touristes et de restaurants nous apparaît posée. Deuxième constatation; il n'y a que des jeunes dans les rues, je ne sais pas où se cachent les plus de 35 ans, mais ils sont bien cachés!
Une ville très riche, architecturalement parlant, avec le port Marianne et toutes ses nouvelles constructions, dont l'hôtel de ville de Jean Nouvel. Pour ceux qui s’intéressent à l’architecture, c’est une ville à inclure dans son itinéraire. Je mentionne les exploits récents, mais il ne faut pas oublier le système d’aqueduc romain qui traverse une partie de la ville, tout aussi impressionnant, sinon plus que les constructions récentes.

Pour couronner le tout, il fait toujours beau. Je n’exagère pas, il fait TOUJOURS soleil, en hiver le temps est clément, mais en été la température grimpe rapidement. Si vous décidez de voyager en Europe dans la saison morte pour éviter les touristes, que vous êtes prêts à la grisaille de l’Europe en hiver, malgré que le beau temps vous manquera, et bien allez vous réconforter quelque temps sous le soleil de Montpellier, rechargez-y vos batteries.
Mons
Ah la Belgique. Les frites, la bière, l’accent. Mon séjour dans ce pays fut bref, mais inoubliable. Nous sommes habitués à entendre parler de Bruxelles, Bruges, Gand, mais Mons ne laisse pas sa place. Ville magnifique, le cœur se parcourt facilement à pied. On sort de la grandeur de Bruxelles, qui ne se trouve qu’à une heure de train. J’ai eu la chance d’avoir un ami natif de la ville qui a pu me faire visiter et me raconter l’histoire de cette ville pittoresque. C’est un endroit où l’Histoire est bien présente, mais qui s’est aussi tourné vers l’avenir avec quelques récentes constructions ; elle a même été nommée la capitale européenne de la culture en 2015. La fête y est toujours au rendez-vous, suffit de se rendre au Marché aux herbes, et voilà ! Et pour un petit coup de chance, il suffit simplement de se rendre sur la Grand-Place pour toucher la tête du singe du Grand Garde, mais attention, seulement de la main gauche !
Il faut aussi absolument mentionner leur fête locale de la ducasse de Mons, communément appelé Doudou. C’est une fête basée sur des traditions ancestrales, et ça vaut le détour. Si vous êtes en Europe au début juin, allez voir le dragon, et tout le reste.
L’Europe, c’est Paris, Londres, Rome, mais aussi Pérouse, Gênes, Naples, Liverpool, Montpellier, Mons et tellement d’autres villes. Ça vaut la peine de s’aventurer dans les plus petites villes où moins touriste mettent les pieds, des villes beaucoup plus petites que celles dont j’ai parlé. Ces dernières ne sont qu’un début, une simple ouverture, quelques villes que j’ai visitées et qui m’ont marquée. Entendons-nous, chaque ville à son charme et son potentiel, toutes peuvent créer des souvenirs mémorables, il suffit d’ouvrir les yeux, de sortir des sentiers les plus battus.
Ariane Boulanger Desmarais
Voyageuse dans l'âme, Ariane ne rêve que d'explorer le monde entier, de découvrir tout ce qu'il a offrir, et de vous raconter ses trouvailles. La photographie, l'écriture, le voyage: ses trois passions qui s'unissent ici!